VIENT DE PARAÎTRE

Vient de paraître septembre 2023

UTOPIA, LE MANIFESTE

PENSER ET AGIR POUR UN MONDE HABITABLE

PAR LE MOUVEMENT UTOPIA

Les multiples échecs à répondre au dérèglement climatique, au pillage des ressources naturelles et à la montée des inégalités mettent l’humanité en péril. Si rien ne change dans les prochaines années, un effondrement de notre civilisation thermo-industrielle semble inéluctable.

Ce constat de plus en plus partagé exige de résister afin de rompre avec lespolitiques inégalitaires et de domination ayant conduit à cette situation, mais ausside reconquérir les idées et de faire des propositions.

Pour cela, nous devons construire un imaginaire démocratique capable deproposer des récits désirables autour de politiques locales, nationales et mondiales.

Les réponses aux urgences écologiques, sociales et démocratiques ne peuventêtre envisagées séparément, mais en interaction les unes avec les autres.

C’est l’objet de ce nouveau Manifeste.

En prenant pour boussole l’urgence écologique et un autre rapport au

vivant, nous proposons de fonder l’organisation des sociétés humaines sur de nouveaux piliers : une planète en commun ; l’accès inconditionnel aux droits et biens fondamentaux ; le féminisme ; le développement des communs ; la libre circulation et installation des personnes ; un nouveau rapport à l’économie et au temps ; la souveraineté alimentaire et le développement de nouveaux espaces de démocratie.

Ce sont les principaux chapitres de ce nouveau Manifeste.

Le Mouvement Utopia est une association citoyenne agréée Jeunesse et Éducation populaire qui participe à l’élaboration de projets de sociétés solidaires, écologiquement soutenables et conviviales afin de contribuer à construire un monde habitable et une société du Buen Vivir.

Utopia agit également comme un trait d’union, une passerelle, entre les acteurs de la société civile, du monde politique et institutionnel ainsi que du monde intellectuel et culturel.

 

Vient de  paraître mai 2023

Trois santés en interdépendance : naturelle, sociale, humaine.

                Par François Collart Dutilleul, Olivier Hamant, Ioan Negrutiu, Fabrice Riem

Le monde politique et des institutions souvent obsolètes n’ont pas pris la mesure des changements nécessaires à la protection du vivant dans toute sa diversité. Ils n’ont pas tenu compte des (r)évolutions de la connaissance scientifique et s’efforcent de maintenir un système socio-économique dépassé.

Comment bifurquer vers une trajectoire viable?

Ce livre d’une radicalité douce propose de placer la santé commune au fondement de toute politique, en tant que méthode à la fois universalisable et adaptée à chaque territoire, conçue comme la conjonction de trois santés indivisibles et interdépendantes.

la santé des milieux naturels sur le temps long,

la santé sociale par la garantie d'un accès équitable aux ressources, socle des droits fondamentaux,

la santé humaine comme état de complet bien-être physique, mental et social.

La santé des milieux naturels façonne la santé sociale, qui elle-même façonne la santé humaine

Ce Manifeste fait donc de la santé commune à la fois un objectif et une méthode de justice et de robustesse. Il développe un outil opérationnel permettant de veiller à ce que tout projet (économique, social, politique) protège effectivement les trois santés, mesure son impact sur les ressources naturelles primaires (eau, sol, biomasse) etteste sa robustesse face à des facteurs de crises. Faire société par la santé commune est une démarche qui met en cohérence tous les enjeux socio-écologiques pour transformer en profondeur nos territoires et nos modes de vie.

François Collart Dutilleul, Olivier Hamant, Ioan Negrutiu et Fabrice Riemles auteurs de ce Manifeste ,ont participé à la création (2012) et au développement de l’Institut Michel Serres à l’ENS de Lyon. Ils travaillent ensemble depuis dans une complémentarité alliant sciences de la nature et droit afin d’encadrer juridiquement l’économie des ressources naturelles à l’échelle de territoires politiquement organisés dans le cadre des programmes internationaux CELT (Centre Lascaux sur les Transitions) (http://institutmichelserres.ens-lyon.fr/; https://lascaux.hypotheses.org/).

Lire un extrait du texte

Format 11x18 cm, 128 pages,8 euros, numérique 4,99 euros

S'inspirant de l'expérience de sa terre natale, la Finlande, le pays le plus heureux du monde selon un classement annuel établi par l'ONU,Atte Oksanen plaide pour une « révolution du bien-être » visant à mettre l'humain et l'environnement au cœur du fonctionnement de notre société.

Dans cet essai, au ton parfois humoristique, l’auteur détaille les sept politiques publiques (ou « droits au bien-être ») à mettre en œuvre pour concrétiser cette révolution et l’exporter dans le monde entier, y compris en France.

Comme toutes les révolutions, il s'agit d'un acte collectif et donc politique. Cet essai sort ainsi la question du bien-être de la sphère strictement privée pour en faire un objet de débat public.

Notre société de consommation veut faire croire que l’individu est capable, tout seul, d’accéder au bien-être, en liant cette notion à l’achat de tel ou tel produit ou service. Or, Atte Oksanen nous rappelle que nos modes de vie ne sont pas des choix purement personnels mais bien le fruit de contraintes socio-culturelles et d’obligations économiques dépendant en grande partie de l’action des pouvoirs publics.

Si nous nous mobilisons, nous pouvons agir sur notre bien-être collectif. La « révolution du bien-être », que l’auteur appelle de ses vœux, trace ainsi une voie vers de nouvelles formes de progrès social pour le 21e siècle, conciliant solidarités et écologie, richesse et sobriété, peuple et pouvoir.

Né en Finlande de deux parents finlandais, Atte Oksanen a obtenu la nationalité française en 2017. Titulaire d’un double Master en politiques publiques européennes de Sciences Po Paris et de la London School of Economics (LSE), il a travaillé dans plusieurs associations, ainsi que dans un cabinet ministériel. Aujourd’hui, il enseigne à Sciences Po Paris et conseille des responsables politiques sur l’écologie et l’aménagement du territoire.

Parution janvier 2023

Le pouvoir de notre assiette

Transitions agricole, alimentaire et usage des terres: le scénario Afterres

Par Solagro

Peut-on à la fois nourrir les humains en améliorant leur santé, lutter contre le changement climatique, améliorer le revenu et la fonction des agriculteurs et pêcheurs, restaurer les écosystèmes, fournir de nouvelles productions et de nouveaux services, intégrer le bien-être animal, garantir la qualité des produits, offrir saveurs, terroirs et paysages ? Le tout en solidarité avec le reste du monde. La liste est longue des injonctions adressées à l’agriculture.

SOLAGRO propose une « Assiette Afterres » qui tente de concilier ces différents impératifs et constitue un cap vers lequel il faut tendre pour un avenir soutenable et possible.

Ce livre est le prolongement du scénario Afterres 2050, exercice de prospective portant sur le système agricole français - du champ à l’assiette - qui permet de poser les bases physiques du débat à ouvrir.

Il questionne les enjeux de notre alimentation. Il ne prétend pas couvrir ce vaste sujet de façon exhaustive, mais l’éclairer à partir des travaux menés par Solagro et quelques partenaires depuis dix ans. L’objectif est, à partir d’éléments factuels, d’analyser les impacts de différents régimes alimentaires et de voir vers lesquels il est souhaitable, voire indispensable d’évoluer pour préserver le climat, nos ressources naturelles et notre santé.

SOLAGRO, entreprise associative, est née en 1981 à Toulouse de la volonté d'agriculteurs, de chercheurs et de professionnels partageant un intérêt commun pour la maîtrise de l’énergie, les énergies renouvelables, la réduction des GES et la préoccupation environnementale en agriculture, afin d’aller vers une gestion économe, solidaire et de long terme des ressources naturelles.

La force de cette vision avant-gardiste, alliée à la complémentarité des points de vue confrontés tout au long de l'évolution de l'activité, ont constitué le socle d'une expertise solide et reconnue.

Vient de  paraître 13 juin  2022

LA DÉCROISSANCE ET SES DÉCLINAISONS

Pour sortir des clichés et des généralités

Par la Maison commune de la décroissance

Préface de Timothée Parrique, Illustrations de Jean-Luc Coudray

Format 11x18 cm, 192 pages, 10€.

Format numérique 5,99 €.

Décroissance. Depuis que ce terme est entré dans le débat public il y a environ vingt ans, que d’idées reçues, de clichés et de malentendus. Chez les adversaires, mais aussi parfois chez les partisans de la décroissance.

L’objet de ce livre, dans sa première partie, est de les cartographier et d’y répondre.

Il convient ainsi d’assumer une définition de la décroissance au plus près de son sens ordinaire de « décrue » : il s’agit bien d’une diminution du domaine de l’économie au profit de celui de la « vie sociale », ce qui suppose de rompre avec tout un imaginaire porté par l’idéologie de la croissance.

C’est pourquoi, dans la deuxième partie, les auteurs proposent d’ouvrir seize axes de mise en pratique concrète de la décroissance, seize déclinaisons permettant de mieux appréhender ce qu’est, et ce que n’est pas, la décroissance.

C’est alors tout un monde qui s’ouvre à des imaginaires et à des perspectives enthousiasmantes, faisant sortir la décroissance du temps des généralités, et permettant du même coup aux décroissants d’espérer explorer ces perspectives avec tous ces compagnons de route qui les défrichent déjà.

Créée en 2017, la Maison commune de la décroissance a pour objet de coproduire du commun idéologique clair et solide pour le mettre à disposition de toutes et tous ceux qui rêvent d’une redirection vers des sociétés écologiques, frugales, conviviales, sereines : comment s’organiser démocratiquement pour repasser sous les plafonds de l’insoutenabilité écologique ?

Extraits décroissance et ses déclinaisons

Viens de paraître  mars 2022

L'école que nous voulons

Les enseignements de vingt ans d'expériences pédagogiques alternatives

Par Jean Lesage, Hélène Lonza et Marcel Thorel

Format 11x18, 192 pages, 10 €, version numérique: 5,99€

Si l’on en croit les résultats des évaluations internationales, notre école républicaine ne tient pas ses promesses. Pire, elle accentue des écarts insupportables entre nos enfants selon leurs origines sociales. Mais les difficultés de notre école ne tiennent pas seulement à des choix pédagogiques trop éloignés des besoins naturels des enfants :elles tiennent aussi au fait que ses visées sociale et politique sont trop souvent négligées.

« Cette école qui éduque le désir de prendre part au monde et d’en prendre soin par la puissance créatrice du travail, cette école qui lie ses enseignements à la vie dans toute sa complexité, cette école qui fait faire l’expérience de la coopération, c’est celle que nous voulons. C’est celle que nous tentons de mettre en œuvre par nos choix pédagogiques. » déclarent les auteurs de ce livre.

En s’appuyant sur leur expérience d’enseignants, ils exposent leurs pratiques et dessinent le profil d’une école innovante, audacieuse et ambitieuse, permettant la réussite de tous.

- Innovante parce qu’elle prend en compte les représentations, les propositions et les créations des élèves pour construire et organiser avec eux l’acquisition des savoirs de manière coopérative.

- Audacieuse parce qu’elle prend en compte la vie des élèves, leurs expériences, leur curiosité naturelle. Elle nourrit leur motivation par un milieu éducatif propice aux recherches et aux tâtonnements indispensables à l’acquisition des savoirs.

- Ambitieuse parce qu’elle veut la réussite de tous les élèves tout en reconnaissant leur individualité.

L’expérience décrite dans cet ouvrage a montré que cette réussite de tous ne peut exister que dans un groupe où chacun est reconnu par ses pairs tout en ayant le sentiment de voir augmenter ses compétences.

Il est temps pour l’école d’effectuer sa mutation. En se basant sur des expériences malheureusement encore trop peu connues, les auteurs démontrent que cette noble institution peut être à la hauteur des nouveaux défis à relever, qu’ils soient écologique, démocratique ou socio-économique. Qu’elle peut être à la fois efficace dans ses missions et offrir toute la joie qu’elle est en capacité de procurer à ses élèves.

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Vient de paraître janvier 2022

Pour une conscience terriste

Nature, cultures, agricultures

Par Marc Dufumier et Laurent Gervereau

L‘agriculture est au centre de nombreuses préoccupations actuelles : santé, écologie, climat, social, éthique... mais on tremble parfois à l’idée de prononcer certains mots comme « élevage », « vegan », « pesticide », « chasse » et même « écologie ».

Nous préparons-nous à des sociétés de guerre civile entre productivistes et apôtres de la préservation ?

 

Voici un livre rédigé par deux auteurs à la compétence indiscutable qui donne des repères (notamment sur l’agroécologie et l’histoire longue de l’écologie) et dessine les pistes d’organisations locales-globales dans l’intérêt collectif et la valorisation de la diversité.

Il est plus que temps de travailler, non pas contre mais ensemble, pour s’adapter aux défis de l’époque en changeant de perspectives pour nos pensées et nos actes.

Il est plus que temps aussi de changer d’échelle en prenant en mains son univers local, sa vision directe.

Mais pas n’importe comment, pas avec les oeillères dangereuses du local - localisme: en ayant au contraire une conscience « terriste » de notre aventure environnementale commune. Nous sommes ainsi dans une période de basculement nécessaire des pensées. Sur tous les sujets.

 

Marc Dufumier est agronome, professeur honoraire à AgroParisTech, et président de la Fondation René Dumont. Il est membre du comité scientifique de la Fondation pour la Nature et l'Homme.

Laurent Gervereau est vice-président de la Fondation René Dumont et président de Nuage Vert – musée mobile Vallée de la Dordogne. Il a fondé en 2005 à AgroParisTech le Musée du Vivant (premier musée international sur l’écologie) et co-préside le CIRE (Centre Interdisciplinaire de Recherches sur l’Ecologie).

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Novembre 2021

L'urgence de relocaliser

Pour sortir du libre échange et du nationalisme économique

PAR Aurélien Bernier

FORMAT 12X20 CM ; 224 PAGES; 12 EUROS, VERSIONS PAPIER ET NUMÉRIQUE (7,99 EUROS)

 

En politique comme chez les économistes, tout le monde ou presque

prétend vouloir relocaliser et réindustrialiser la France. Et nul doute que

ce débat sera central lors des échéances électorales de 2022. Pour

certains, le clivage entre souverainisme et libre-échangisme aurait

même effacé celui entre la gauche et la droite.

Mais le problème est loin d’être aussi binaire. Pour faire revenir les

entreprises et redresser l’emploi, les principales tendances politique

avancent des propositions au mieux inefficaces, au pire dangereuses.

Chez les plus libéraux, c’est la fuite en avant dans l’innovation, la compétitivité,

la dérégulation au mépris des salariés et de l’environnement.

Chez d’autres, c’est un localisme abstrait. Chez certains encore, c’est

un nationalisme rétrograde qui ne change absolument rien aux

structures économiques et sociales.

Pour combattre le libre-échange sans laisser le champ libre aux

nationalistes, les forces de transformation sociales et écologiques doivent

penser la relocalisation, la décrire, la planifier. L’enjeu est économique

mais aussi écologique et démocratique, car sans relocaliser, il

est impossible de choisir ce qu’il faut produire et de quelle manière.

Dans cet ouvrage, l’auteur livre sa vision transformatrice, décroissante

et internationaliste de la relocalisation, ainsi que ses modalités concrètes

dans cinq domaines stratégiques : les capitaux (et donc les investissements),

la santé, l’alimentation, l’énergie et l’automobile.

Aurélien Bernier est essayiste et conférencier, il collabore régulièrement

au Monde diplomatique. Dernières publications aux

Éditions Utopia : La démondialisation ou le chaos (2016), Les voleurs

d’énergie (2018) et L’’illusion localiste (2020).

 

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Septembre 2021

L'écologie et la narration du pire

Récits et avenirs en tension

PAR Alice Canabate

FORMAT 11X18 CM ; 192 PAGES; 10 EUROS, VERSIONS PAPIER ET NUMÉRIQUE (5,99 EUROS)

 

Face aux catastrophes annoncées, aux risques d’effondrements et aux désarrois qu’ils suscitent, est apparu en France depuis 2015 une « bataille des récits » où s’entremêlent études scientifiques, travaux de vulgarisation, mais également communautés et collectifs affinitaires.

Les « grands récits » des XIXe etXXe siècles ayant fait faillite, il est courant d’entendre aujourd’hui que de nouveaux récits collectifs doivent émerger. Ils répondraient aux inquiétudes et redonneraient de l’espoir, leur conférant alors un potentiel quasi magique. Ce faisant, ils entraînent alors des stratégies et des politiques différentes, voire opposées.

Ce livre décode les fonctions et les puissances politiques du récit et ses enjeux, décrypte et compare les récits d’effondrements afin d’en comprendre les origines, les vertus, les crispations et les affects qu’ils brassent. Il rappelle également que la question des limites est un souci écologique essentiel et une responsabilité collective.

Alice Canabate est sociologue, rattachée au Laboratoire de changement social et politique de l’université Paris-Diderot, enseignante à Paris 1 et à l’Institut catholique de Paris. Elle est également vice-présidente de la Fondation de l’écologie politique depuis 2017 et membre du conseil d’administration de l’Institut Momentum. Elle a été directrice de la rédaction d’Entropia. Revue d’étude théorique et politique de la décroissance de 2012 à 2015.

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 Août 2021

L'allocation universelle d'existence

La protection sociale du XXIe siècle

PAR Guy Valette

FORMAT 12X20 CM ; 208 PAGES; 12 EUROS, VERSIONS PAPIER ET NUMÉRIQUE (7,99 EUROS)

 

Comment mettre en œuvre la véritable protection sociale de demain?

Depuis une dizaine d’années, l’idée d’un revenu, d’une allocation universelle creuse son chemin et fait l’objet de débats et publications diverses, démontrant que l’intérêt pour cette question dépasse les cercles universitaires. Mais cette profusion est également révélatrice des controverses que cette proposition suscite. Récemment, en 2017 en France, un candidat à l’élection présidentielle l’a popularisée et même le Pape François s’y est dit favorable.

Ce livre représente la deuxième vague des réflexions sur cette allocation universelle. Il aborde la question du pourquoi, mais aussi du comment en le comparant avec les différentes mesures de protections sociales existantes actuellement en France.

Nul doute que l’allocation universelle fera à nouveau l’objet de polémiques lors des prochaines échéances électorales en France, d’où l’intérêt de cet ouvrage et de ses nombreuses démonstrations qui alimenteront les débats.

Guy Valette est un des membres fondateurs en 2013 du Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB). Son blog « La science du partage » en est une des expressions. Ce livre s’inscrit à la suite de ceux publiés par le MFRB et les complète: Revenu de base, un outil pour construire le XXIéme siècle et Revenu de base, comment le financer, (coordonnés par Jean Eric Hyafil), aux éditions Yves Michel en 2016; et Pour un revenu de base universel, vers une société du choix, par le MFRB (collectif) aux éditions du Détour en 2017 (réed.2019).

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 Juin 2021

La colère et la joie

Pour une radicalité créatrice et non une révolte destructrice

PAR PATRICK VIVERET

FORMAT 11X18 CM ; 144 PAGES; 10 EUROS, VERSIONS PAPIER ET NUMÉRIQUE (5,99 EUROS)

 

La colère et la joie, que penser de cette association apparemment paradoxale ?

Comment faire un bon usage de l’énergie créatrice de la colère, voire de la rage au sens de « rage de vivre » lorsqu’elle s’avère légitime, sans qu’elle ne devienne la source d’une révolte destructrice ou désespérée ?

Comment, au cœur des bouleversements actuels, faire appel aux émotions sans que celles-ci nous entraînent sur la voie dangereuse du couple excitation /dépression, ou celle des « passions tristes », selon l’expression du philosophe Spinoza ?

Comment développer la capacité de nos collectifs humains- qu’ils soient nationaux, religieux ou sociaux - à vivre ensemble et à savoir s’opposer sans se massacrer, face au basculement dans la violence, ajoutant aux risques écologiques actuels de destruction de nos écosystèmes vitaux celui de notre propre autodestruction ?

En d’autres mots, il s’agit de promouvoir une radicalité créatrice et non destructrice et ainsi créer les conditions, face aux multiples régressions émotionnelles que provoquent les peurs, d’une véritable intelligence sensible dont le moteur est la Joie de Vivre.

Dans ce livre, l’auteur, « philosophe praticien » au sein de nombreux mouvements de transformation sociale et écologique, proche d’Edgar Morin, expose et contextualise ses réflexions et propositions autour du rapport à la violence et la gestion des conflits. Il souligne par ailleurs l’importance des médiations, les forces et les limites de la désobéissance civile et que l’éthique de responsabilité ne peut s’exonérer de l’éthique de conviction.

Conscient des échecs, depuis plusieurs décennies, des mouvements civiques et politiques à construire du commun partagé, il propose de nouvelles pratiques démocratiques permettant la construction de désaccords féconds pour que l’adversaire se substitue à l’ennemi et que les oppositions deviennent source de richesses.

Patrick Viveret est partisan et artisan de la méthode Archipellique (au sens d’Edouard Glissant), afin que le pouvoir de domination se transforme en pouvoir de création, que le pouvoir sur devienne un pouvoir de.

L’auteur : Patrick Viveret est philosophe  et essayiste, conseiller maître honoraire à la Cour des comptes. Très actif dans les mouvements altermondialistes et à l’Internationale Convivialiste, Cofondateur des rencontres internationales « Dialogues en humanité », il est à l’origine de la monnaie complémentaire Sol.

Il est l’auteur d’une dizaine de livres, dont Reconsidérer la Richesse (Éditions de l'Aube, poche 2010) et La Cause Humaine, du bon usage de la fin d'un monde, (Éditions Les Liens qui Libèrent, 2012).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Décembre 2020

Climat, la démission permanente

De "notre maison brûle" à la Convention citoyenne pour le climat, vingt ans de politiques climatiques

Par Cyrille Cormier, préface François Gémenne

Format 11X18, 272 pages, 8 euros; version numérique 4,99 euros

ISBN 9782919160389

Canicules historiques, sécheresses à répétition et inondations: cette fin de décennie aura été marquée par une série d’évènements extrêmes plongeant la France dans la réalité des dérèglements climatiques. Elle aura aussi été marquée par l’émergence de mouvements de citoyens reprochant à l’État son inaction face à l’urgence climatique.

De “la maison brûle et nous regardons ailleurs” à la Convention citoyenne sur le climat, ce livre décrypte près de vingt ans de politiques climatiques et déconstruit le mythe d’une excellence climatique française. Il fait le tri entre les discours des présidents français, les illusions qu’ils génèrent et leurs échecs à réduire l’importante empreinte climatique de la France.

Si Emmanuel Macron aime à s’afficher en champion du climat, il s’inscrit en réalité dans la continuité de ses prédécesseurs. Comme lui, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont privilégié l’esbroufe politique et les postures à l’action climatique.

Face à ce constat, cet ouvrage expose trois ruptures politiques essentielles: rupture avec une vision économique fondée sur l’extraction des ressources naturelles et la surconsommation de produits neufs, avec les pratiques des responsables politiques et enfin rupture dans l’exercice de notre citoyenneté.

Cyrille Cormier est ingénieur, conférencier et spécialiste des politiques énergétiques et climatiques. Porte-parole de Greenpeace de 2011 à 2019, il est l’auteur de plusieurs études de référence, dont Scénario de transition énergétique pour la France (2013) et Le coût de production futur du nucléaire exploité au-delà de 40 ans (2014).

Lire un extrait du texte Lire la tribune de C.Cormier dans Libération Cyrille Cormier dans La terre au carré France Inter

ITW Reporterre

 

Juin 2020

Voyages en effondrement

Un pire à éviter ou une période à vivre?

Par Valérie Garcia et Marc Pleysier

Format 15X20, 384 pages, 10 euros,version numérique 5,99 euros

ISBN 9782919160372

Effondrement? La récente pandémie Covid-19 a rendu plus concret l’objet de réflexion initié par cette étrange population autodéclarée collapsologue. Cette crise sanitaire mondiale sera-t-elle un accélérateur de l'effondrement de la civilisation thermo-industrielle?

Si le sujet est inquiétant, il est aussi vital et passionnant. Le foisonnement des débats et l’extension récente de cette interrogation à un plus large public le confirment. Au-delà des nouveaux spécialistes: philosophes, scientifiques, collapsologues et maintenant épidémiologistes, les auteur.es, associant enquêtes, observations de terrain, argumentations scientifiques, écopsychologie et intuitions, exposent leurs cheminements, réflexions et prévisions sur cette question.

De quoi parle-t-on? Est-ce inévitable? Quels sont les changements prévisibles? Quelles sont encore nos marges de manœuvre? Est-ce que cela sera dramatique? Pour qui? L’effondrement a-t-il déjà commencé? Va-t-il être brutal ou s’étaler sur plusieurs décennies?

Mi-récit mi-essai, à la fois décalé, incisif, accessible et drôle, ce livre est la juxtaposition de plusieurs voyages simultanés: parcours intellectuels et émotionnels ; transformation de l'engagement militant; voyage à vélo sur le thème de l’effondrement ; création et évolution de l'écolieu de vie collectif des auteur.es et enfin leur vision pour les années à venir.

L’objectif de cet ouvrage, après avoir dissipé les illusions de la transition écologique, est d’inviter à l’action afin de développer nos résiliences individuelles et collectives. Pour les auteur.es, l’effondrement, en même temps qu’une succession de catastrophes pour les humains actuels, est aussi porteur d’opportunités et de brèches où s’engouffrer.

Valérie Garcia est sophrologue et accompagnante en résilience individuelle et collective. Marc Pleysier est ingénieur génie mécanique et écoconstructeur.                      Ils vivent à la Ferme Légère, un écolieu collectif rural et expérimental dans le Béarn. Depuis plusieurs années, ils sont actifs sur le thème de l’effondrement sociétal : présentations publiques, création de groupes locaux, interventions dans les médias, animation de stages, interpellation des instances politiques.

Lire un extrait du livre Voyages en effondrement

 

Février 2020

Cause animale, cause paysanne

Défaire le idées reçues, propositions et paroles paysannes

Par la Confédération paysanne

Format 15X20, 208 pages, 12 euros,version numérique 7,99 euros

ISBN 9782919160365

Qu’entend-on par cause animale et cause paysanne? En quoi sont-elles liées? Quelles différences y a-t-il entre élevage paysan et productions animales industrielles? Quelles complémentarités entre végétal et animal? Quels effets sur la santé et l’environnement?

Ce livre a pour objectif d’apporter des éléments de réponse à ces questions qui sont légitimement au coeur de l’actualité concernant notre agriculture et notre alimentation.Il a vocation à faire réfléchir, à enrichir la réflexion là où certains voudraient simplifier le débat à outrance.

La Confédération paysanne dénonce à travers ce livre les impasses et les dangers que représentent d’un coté l’agriculture et l’élevage industriels et de l’autre l’abolition de tout élevage prônée par le véganisme.

Le recueil de paroles de celles et ceux qui font et vivent la nature et l’élevage au quotidien est indispensable. Car les systèmes vertueux de polyculture-élevage et de pastoralisme sont trop souvent réduits au silence médiatique alors que leurs rôles sont majeurs pour l’équilibre des écosystèmes de notre planète, y compris dans la lutte contre le changement climatique.

La Confédération paysanne défend l’agroécologie et la complémentarité végétal/animal. Cela entraînera plus d’éleveurs et d’éleveuses qu’aujourd’hui, mais induira de fait une baisse de la consommation de produits animaux et une alimentation plus diversifiée.

Tout au long de ce livre, nous retrouverons les positions et propositions concrètes de la Confédération paysanne sur ces questions liées aux relations entre les humains et les autres animaux, et plus largement avec le monde vivant.

L’auteur : La Confédération paysanne est un acteur majeur du syndicalisme agricole, porteur d’un véritable projet de société à travers l’agriculture paysanne. Elle défend des valeurs de solidarité et de partage en intègrant pleinement les dimensions sociales, agronomiques et environnementales dans la production agricole. Elle propose une alternative réaliste à un modèle d’agriculture industrielle destructeur de la nature et des paysans. Elle est membre fondateur du réseau international de la Via Campesina.'

Lire un extrait du livre

 janvier 2020

L'illusion localiste

L'arnaque de la décentralisation dans un monde globalisé

par Aurélien Bernier

 Format 11X16 cm, 192 pages, 10 Euros,              version numérique: 5,99 Euros. Collection «Ruptures»

ISBN 978-2-919160-35-8 

Rapprocher le pouvoir du citoyen , instaurer la « démocratie participative, soutenir le développement territorial  et l'économie « de proximité…

A l’approche des élections municipales, on assiste à une surenchère des mots d’ordre localistes et décentralisateurs. On les retrouve dans tous les discours politiques, de la gauche à l’extrème-droite en passant par la droite et les socio-démocrates.

La participation des habitants et les promesses de changement « par en bas » sont dans tous les programmes. Les démarches et les listes « citoyennes », plus ou moins instrumentalisées par les partis traditionnels, se multiplient. Même le président de la République s’affiche localiste : en réponse à la crise de « Gilets jaunes », il promet une nouvelle phase de décentralisation pour la deuxième moitié de son mandat. A en croire nos élites, c’est donc par l’action municipale ou régionale que les problèmes économiques, sociaux, environnementaux ou démocratiques pourraient être résolus...

Ce livre s’attache à déconstruire ce mensonge. Car la mondialisation, elle, ne rapproche pas le pouvoir du citoyen, mais l’éloigne considérablement. Les décisions économiques sont concentrées aux mains des grandes firmes et de leurs actionnaires, et s’imposent aux peuples par delà les principes démocratiques. Les droits sociaux sont en régression permanente à cause de la concurrence internationale. Et la classe politique n’en finit plus de se discréditer en obéissant aux injonctions des marchés.

La « mondialisation heureuse » ayant fait long feu, c’est le « localisme heureux » qu’à présent on cherche à nous vendre. Le terroir et les circuits courts pour compenser les ravages de la mondialisation. Le régionalisme pour masquer le désengagement de l’État, la destruction ou la privatisation des services publics.

Cette « illusion localiste » doit être dénoncée. Non pas que l’action de proximité soit négligeable, car s’engager dans la vie locale est tout à fait nécessaire. Mais pour sortir du piège de la mondialisation, cela ne suffit pas. Plutôt que d’opposer l’action locale et celle de l’État, mieux vaudrait les articuler.

Lire un extrait L'illusion localiste