Vient de paraître novembre 2022
Le bien-être, un projet politique
Pour une révolution d'inspiration finlandaise


Format 11x18 cm, 128 pages,8 euros, numérique 4,99 euros
S'inspirant de l'expérience de sa terre natale, la Finlande, le pays le plus heureux du monde selon un classement annuel établi par l'ONU,Atte Oksanen plaide pour une « révolution du bien-être » visant à mettre l'humain et l'environnement au cœur du fonctionnement de notre société.
Dans cet essai, au ton parfois humoristique, l’auteur détaille les sept politiques publiques (ou « droits au bien-être ») à mettre en œuvre pour concrétiser cette révolution et l’exporter dans le monde entier, y compris en France.
Comme toutes les révolutions, il s'agit d'un acte collectif et donc politique. Cet essai sort ainsi la question du bien-être de la sphère strictement privée pour en faire un objet de débat public.
Notre société de consommation veut faire croire que l’individu est capable, tout seul, d’accéder au bien-être, en liant cette notion à l’achat de tel ou tel produit ou service. Or, Atte Oksanen nous rappelle que nos modes de vie ne sont pas des choix purement personnels mais bien le fruit de contraintes socio-culturelles et d’obligations économiques dépendant en grande partie de l’action des pouvoirs publics.
Si nous nous mobilisons, nous pouvons agir sur notre bien-être collectif. La « révolution du bien-être », que l’auteur appelle de ses vœux, trace ainsi une voie vers de nouvelles formes de progrès social pour le 21e siècle, conciliant solidarités et écologie, richesse et sobriété, peuple et pouvoir.
Né en Finlande de deux parents finlandais, Atte Oksanen a obtenu la nationalité française en 2017. Titulaire d’un double Master en politiques publiques européennes de Sciences Po Paris et de la London School of Economics (LSE), il a travaillé dans plusieurs associations, ainsi que dans un cabinet ministériel. Aujourd’hui, il enseigne à Sciences Po Paris et conseille des responsables politiques sur l’écologie et l’aménagement du territoire.
Vient de paraître 13 juin 2022
LA DÉCROISSANCE ET SES DÉCLINAISONS
Pour sortir des clichés et des généralités
Par la Maison commune de la décroissance Préface de Timothée Parrique, Illustrations de Jean-Luc CoudrayExtraits décroissance et ses déclinaisons
Viens de paraître mars 2022
L'école que nous voulons
Les enseignements de vingt ans d'expériences pédagogiques alternatives
Par Jean Lesage, Hélène Lonza et Marcel Thorel
Format 11x18, 192 pages, 10 €, version numérique: 5,99€
Si l’on en croit les résultats des évaluations internationales, notre école républicaine ne tient pas ses promesses. Pire, elle accentue des écarts insupportables entre nos enfants selon leurs origines sociales. Mais les difficultés de notre école ne tiennent pas seulement à des choix pédagogiques trop éloignés des besoins naturels des enfants :elles tiennent aussi au fait que ses visées sociale et politique sont trop souvent négligées.
« Cette école qui éduque le désir de prendre part au monde et d’en prendre soin par la puissance créatrice du travail, cette école qui lie ses enseignements à la vie dans toute sa complexité, cette école qui fait faire l’expérience de la coopération, c’est celle que nous voulons. C’est celle que nous tentons de mettre en œuvre par nos choix pédagogiques. » déclarent les auteurs de ce livre.
En s’appuyant sur leur expérience d’enseignants, ils exposent leurs pratiques et dessinent le profil d’une école innovante, audacieuse et ambitieuse, permettant la réussite de tous.
- Innovante parce qu’elle prend en compte les représentations, les propositions et les créations des élèves pour construire et organiser avec eux l’acquisition des savoirs de manière coopérative.
- Audacieuse parce qu’elle prend en compte la vie des élèves, leurs expériences, leur curiosité naturelle. Elle nourrit leur motivation par un milieu éducatif propice aux recherches et aux tâtonnements indispensables à l’acquisition des savoirs.
- Ambitieuse parce qu’elle veut la réussite de tous les élèves tout en reconnaissant leur individualité.
L’expérience décrite dans cet ouvrage a montré que cette réussite de tous ne peut exister que dans un groupe où chacun est reconnu par ses pairs tout en ayant le sentiment de voir augmenter ses compétences.
Il est temps pour l’école d’effectuer sa mutation. En se basant sur des expériences malheureusement encore trop peu connues, les auteurs démontrent que cette noble institution peut être à la hauteur des nouveaux défis à relever, qu’ils soient écologique, démocratique ou socio-économique. Qu’elle peut être à la fois efficace dans ses missions et offrir toute la joie qu’elle est en capacité de procurer à ses élèves.
Lire un extrait du texte
Vient de paraître janvier 2022
Pour une conscience terriste
Nature, cultures, agricultures
Par Marc Dufumier et Laurent Gervereau

Novembre 2021
L'urgence de relocaliser
Pour sortir du libre échange et du nationalisme économique
PAR Aurélien Bernier
FORMAT 12X20 CM ; 224 PAGES; 12 EUROS, VERSIONS PAPIER ET NUMÉRIQUE (7,99 EUROS)
En politique comme chez les économistes, tout le monde ou presque
prétend vouloir relocaliser et réindustrialiser la France. Et nul doute que
ce débat sera central lors des échéances électorales de 2022. Pour
certains, le clivage entre souverainisme et libre-échangisme aurait
même effacé celui entre la gauche et la droite.
Mais le problème est loin d’être aussi binaire. Pour faire revenir les
entreprises et redresser l’emploi, les principales tendances politique
avancent des propositions au mieux inefficaces, au pire dangereuses.
Chez les plus libéraux, c’est la fuite en avant dans l’innovation, la compétitivité,
la dérégulation au mépris des salariés et de l’environnement.
Chez d’autres, c’est un localisme abstrait. Chez certains encore, c’est
un nationalisme rétrograde qui ne change absolument rien aux
structures économiques et sociales.
Pour combattre le libre-échange sans laisser le champ libre aux
nationalistes, les forces de transformation sociales et écologiques doivent
penser la relocalisation, la décrire, la planifier. L’enjeu est économique
mais aussi écologique et démocratique, car sans relocaliser, il
est impossible de choisir ce qu’il faut produire et de quelle manière.
Dans cet ouvrage, l’auteur livre sa vision transformatrice, décroissante
et internationaliste de la relocalisation, ainsi que ses modalités concrètes
dans cinq domaines stratégiques : les capitaux (et donc les investissements),
la santé, l’alimentation, l’énergie et l’automobile.
Aurélien Bernier est essayiste et conférencier, il collabore régulièrement
au Monde diplomatique. Dernières publications aux
Éditions Utopia : La démondialisation ou le chaos (2016), Les voleurs
d’énergie (2018) et L’’illusion localiste (2020).
Lire un extrait du texte
Septembre 2021
L'écologie et la narration du pire
Récits et avenirs en tension
PAR Alice Canabate

FORMAT 11X18 CM ; 192 PAGES; 10 EUROS, VERSIONS PAPIER ET NUMÉRIQUE (5,99 EUROS)
Face aux catastrophes annoncées, aux risques d’effondrements et aux désarrois qu’ils suscitent, est apparu en France depuis 2015 une « bataille des récits » où s’entremêlent études scientifiques, travaux de vulgarisation, mais également communautés et collectifs affinitaires. Les « grands récits » des XIXe etXXe siècles ayant fait faillite, il est courant d’entendre aujourd’hui que de nouveaux récits collectifs doivent émerger. Ils répondraient aux inquiétudes et redonneraient de l’espoir, leur conférant alors un potentiel quasi magique. Ce faisant, ils entraînent alors des stratégies et des politiques différentes, voire opposées. Ce livre décode les fonctions et les puissances politiques du récit et ses enjeux, décrypte et compare les récits d’effondrements afin d’en comprendre les origines, les vertus, les crispations et les affects qu’ils brassent. Il rappelle également que la question des limites est un souci écologique essentiel et une responsabilité collective. Alice Canabate est sociologue, rattachée au Laboratoire de changement social et politique de l’université Paris-Diderot, enseignante à Paris 1 et à l’Institut catholique de Paris. Elle est également vice-présidente de la Fondation de l’écologie politique depuis 2017 et membre du conseil d’administration de l’Institut Momentum. Elle a été directrice de la rédaction d’Entropia. Revue d’étude théorique et politique de la décroissance de 2012 à 2015.lire un extrait du livre
Août 2021
L'allocation universelle d'existence
La protection sociale du XXIe siècle
PAR Guy Valette
FORMAT 12X20 CM ; 208 PAGES; 12 EUROS, VERSIONS PAPIER ET NUMÉRIQUE (7,99 EUROS)
Comment mettre en œuvre la véritable protection sociale de demain? Depuis une dizaine d’années, l’idée d’un revenu, d’une allocation universelle creuse son chemin et fait l’objet de débats et publications diverses, démontrant que l’intérêt pour cette question dépasse les cercles universitaires. Mais cette profusion est également révélatrice des controverses que cette proposition suscite. Récemment, en 2017 en France, un candidat à l’élection présidentielle l’a popularisée et même le Pape François s’y est dit favorable. Ce livre représente la deuxième vague des réflexions sur cette allocation universelle. Il aborde la question du pourquoi, mais aussi du comment en le comparant avec les différentes mesures de protections sociales existantes actuellement en France. Nul doute que l’allocation universelle fera à nouveau l’objet de polémiques lors des prochaines échéances électorales en France, d’où l’intérêt de cet ouvrage et de ses nombreuses démonstrations qui alimenteront les débats. Guy Valette est un des membres fondateurs en 2013 du Mouvement Français pour un Revenu de Base (MFRB). Son blog « La science du partage » en est une des expressions. Ce livre s’inscrit à la suite de ceux publiés par le MFRB et les complète: Revenu de base, un outil pour construire le XXIéme siècle et Revenu de base, comment le financer, (coordonnés par Jean Eric Hyafil), aux éditions Yves Michel en 2016; et Pour un revenu de base universel, vers une société du choix, par le MFRB (collectif) aux éditions du Détour en 2017 (réed.2019). Lire un extrait du texte
Juin 2021
La colère et la joie
Pour une radicalité créatrice et non une révolte destructrice
PAR PATRICK VIVERET
FORMAT 11X18 CM ; 144 PAGES; 10 EUROS, VERSIONS PAPIER ET NUMÉRIQUE (5,99 EUROS)
La colère et la joie, que penser de cette association apparemment paradoxale ? Comment faire un bon usage de l’énergie créatrice de la colère, voire de la rage au sens de « rage de vivre » lorsqu’elle s’avère légitime, sans qu’elle ne devienne la source d’une révolte destructrice ou désespérée ? Comment, au cœur des bouleversements actuels, faire appel aux émotions sans que celles-ci nous entraînent sur la voie dangereuse du couple excitation /dépression, ou celle des « passions tristes », selon l’expression du philosophe Spinoza ? Comment développer la capacité de nos collectifs humains- qu’ils soient nationaux, religieux ou sociaux - à vivre ensemble et à savoir s’opposer sans se massacrer, face au basculement dans la violence, ajoutant aux risques écologiques actuels de destruction de nos écosystèmes vitaux celui de notre propre autodestruction ? En d’autres mots, il s’agit de promouvoir une radicalité créatrice et non destructrice et ainsi créer les conditions, face aux multiples régressions émotionnelles que provoquent les peurs, d’une véritable intelligence sensible dont le moteur est la Joie de Vivre. Dans ce livre, l’auteur, « philosophe praticien » au sein de nombreux mouvements de transformation sociale et écologique, proche d’Edgar Morin, expose et contextualise ses réflexions et propositions autour du rapport à la violence et la gestion des conflits. Il souligne par ailleurs l’importance des médiations, les forces et les limites de la désobéissance civile et que l’éthique de responsabilité ne peut s’exonérer de l’éthique de conviction. Conscient des échecs, depuis plusieurs décennies, des mouvements civiques et politiques à construire du commun partagé, il propose de nouvelles pratiques démocratiques permettant la construction de désaccords féconds pour que l’adversaire se substitue à l’ennemi et que les oppositions deviennent source de richesses. Patrick Viveret est partisan et artisan de la méthode Archipellique (au sens d’Edouard Glissant), afin que le pouvoir de domination se transforme en pouvoir de création, que le pouvoir sur devienne un pouvoir de. L’auteur : Patrick Viveret est philosophe et essayiste, conseiller maître honoraire à la Cour des comptes. Très actif dans les mouvements altermondialistes et à l’Internationale Convivialiste, Cofondateur des rencontres internationales « Dialogues en humanité », il est à l’origine de la monnaie complémentaire Sol. Il est l’auteur d’une dizaine de livres, dont Reconsidérer la Richesse (Éditions de l'Aube, poche 2010) et La Cause Humaine, du bon usage de la fin d'un monde, (Éditions Les Liens qui Libèrent, 2012).Lire un extrait du texte
Décembre 2020
Climat, la démission permanente
De "notre maison brûle" à la Convention citoyenne pour le climat, vingt ans de politiques climatiques
Par Cyrille Cormier, préface François Gémenne
Format 11X18, 272 pages, 8 euros; version numérique 4,99 euros ISBN 9782919160389
Canicules historiques, sécheresses à répétition et inondations: cette fin de décennie aura été marquée par une série d’évènements extrêmes plongeant la France dans la réalité des dérèglements climatiques. Elle aura aussi été marquée par l’émergence de mouvements de citoyens reprochant à l’État son inaction face à l’urgence climatique.
De “la maison brûle et nous regardons ailleurs” à la Convention citoyenne sur le climat, ce livre décrypte près de vingt ans de politiques climatiques et déconstruit le mythe d’une excellence climatique française. Il fait le tri entre les discours des présidents français, les illusions qu’ils génèrent et leurs échecs à réduire l’importante empreinte climatique de la France.
Si Emmanuel Macron aime à s’afficher en champion du climat, il s’inscrit en réalité dans la continuité de ses prédécesseurs. Comme lui, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande ont privilégié l’esbroufe politique et les postures à l’action climatique.
Face à ce constat, cet ouvrage expose trois ruptures politiques essentielles: rupture avec une vision économique fondée sur l’extraction des ressources naturelles et la surconsommation de produits neufs, avec les pratiques des responsables politiques et enfin rupture dans l’exercice de notre citoyenneté.
Cyrille Cormier est ingénieur, conférencier et spécialiste des politiques énergétiques et climatiques. Porte-parole de Greenpeace de 2011 à 2019, il est l’auteur de plusieurs études de référence, dont Scénario de transition énergétique pour la France (2013) et Le coût de production futur du nucléaire exploité au-delà de 40 ans (2014).
Lire un extrait du texte
Lire la tribune de C.Cormier dans Libération
Cyrille Cormier dans La terre au carré France Inter
ITW Reporterre
Juin 2020
Voyages en effondrement
Un pire à éviter ou une période à vivre?
Par Valérie Garcia et Marc Pleysier
Format 15X20, 384 pages, 10 euros,version numérique 5,99 euros ISBN 9782919160372
Février 2020
Cause animale, cause paysanne
Défaire le idées reçues, propositions et paroles paysannes
Par la Confédération paysanne
Format 15X20, 208 pages, 12 euros,version numérique 7,99 euros

janvier 2020
L'illusion localiste
L'arnaque de la décentralisation dans un monde globalisé
par Aurélien Bernier
